Une prescription peut faire échec à l’application de la règle d’implantation par rapport aux limites séparatives

En principe, la légalité d’une autorisation d’urbanisme est appréciée en tenant compte des prescriptions dont elle est assortie.

Dans une décision commune de Montpellier du 5 juillet 2021 (437849, B), le Conseil d’Etat a jugé que les règles relatives à l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives ne s’appliquaient pas lorsque le permis de construire contesté est assorti d’une prescription tendant à ce qu’une « bande » de terrain, située en limite séparative, soit rétrocédée à la collectivité pour y réaliser une voie piétonne ouverte à la circulation de tous (dès lors qu’une limite séparative sépare nécessairement deux terrains « privés »).